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Amazigh Montréal

ASSOCIATION AMAZIGHE DE MONTRÉAL TIRRUGZA ALGÉRIE

LIGNE ÉDITORIALE  DE AMAZIGH MONTRÉAL
 
Tamazight la voix de ma mère

À la mémoire des enfants des printemps noirs de Kabylie
Hommage aux militants-es amazighs-es de 1980


 

Tamazight, la voix de ma mère

La " voix de la mère ", voix presque silencieuse qui dit la nostalgie du lointain, de la richesse d'un patrimoine qu'elle sent s'éloigner, se perdre. Et c'est là qu'intervient le génie poétique de Jean Amrouche qui pressent dans la voix de sa mère " la présence d'un pays intérieur dont la beauté ne se révèle que dans la mesure où l'on sait qu'on l'a perdu".

Kateb Yacine disait que c'est en s'éloignant qu'on devient proche. L'exil a son côté positif dans la mesure où il secoue la personne pour qu'elle prenne conscience de ce qu'elle est et de ce que sont les autres différences. C'est dans la différence souvent que l'être prend conscience de ce qu'il est, qu'il devient jaloux de sa culture et de son identité, de sa langue maternelle. C'est également dans une atmosphère de pluralité que les génies émergent, que les cultures séduisent et s'imposent ailleurs que dans l! eur pays d'origine. Mieux encore, c'est grâce aux génies de quelques personnes ( écrivains, militants, artistes, chercheurs) qu'une culture perce l'universalisme et attire l'attention des chercheurs et de l'opinion publique internationale. Cette dernière arrive à découvrire des cultures, des langues et des identités d'autres peuples- qui sont malheureusement étouffés- grâce aux évènements ponctuels et ou parfois aux conflits politiques aiguës qui rongent certains coins du monde.

C'est le cas de la culture, de la langue et de l'identité amazighes connue communément par le nom de Berbères. C'est le cas de l'Afrique du Nord que l'opinion publique internationale associe inconsciemment aux peuples arabes de l'Orient ignorant ainsi que cette partie nordique du continent africain est la terre des Imanzighen, du peuple amazigh depuis plus de trois mille ans et que ce peuple amazigh existe toujours et vi! t encore dans sa langue et sa culture.

Il a fallu qu'il y ait le printemps noir de Kabylie en Algérie pour que le monde saisisse le message du peuple amazigh, que le monde découvre enfin qu'en Algérie et qu'au Maroc notamment des millions de personnes amazighes sont censurées, exclues et subissent le déni identitaire depuis 14 siècles au nom d'une autre langue, au nom d'une religion, au nom d'une pensée unique. Il a fallu le printemps noir de Kabylie pour que l'opinion publique internationale découvre la véritable nature des régimes totalitaires nord-africains qui légitiment la politique d 'apartheid qu'eux-mêmes avaient dénoncé en Afrique du Sud avant la victoire de l'ANC et de Nelson Mandela.

Ce détour c'est pour dire simplement, que l'Afrique du Nord est d'abord amazighe. Jusqu'à présent, les pouvoirs refusent d'accorder le statut national et officiel à la première langue d! e ce pays et qu'ils persistent à imposer au peuple amazigh une langue et une culture qui ne sont pas les siennes.
À travers notre modeste émission, vous allez découvrire cette identité amazighe qui a côtoyé les grandes civilisations de la Méditerranée, vous allez découvrire les génies de cette culture et surtout sa générosité et son ouverture sans limites sur le monde et ses cultures.

Jean Amrouche : " Se séparer de soi-même pour retrouver son être profond ".

" Tout meurt, tout se dissout
Pour que naisse la vie.
Toute image de nous est image de mort
Mais aussi toute mort est gage de vie "

Pour la mémoire des enfants du printemps noir de Kabylie et d'Algérie et que leur mort ne soit jamais vaine !
Amazigh Montréal
Montréal, octobre 2001


 

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AMAZIGH MONTRÉAL
La Radio Des Berbères du Québec
 
 

CPAM Radio Union.com 16.10 AM - Montréal

Tel: (514) 790-2726

www.cpam-radiounion.com/ www.algeroweb.com

Chaque samedi de 20h 00 à 22h 00 

Émission qui traite des thèmes touchant à l'actualité, aux activités culturelles et économiques des immigrants nord-africains vivant au Québec en particulier, au Canada en général. Elle met en évidence l'histoire et la culture première d'Afrique du Nord, des Imazighens  ( Berbères).

Ses objectifs

u Créer un lien entre les membres de la communauté nord-africaine.

u Tisser des liens d'amitié et d'ouverture entre et envers les différentes cultures qui s'épanouissent à Montréal sans vraiment se côtoyer ou se connaître.

u Tables rondes sur divers sujets en particulier la production

culturelle et les différentes facettes de l'exil (installation, l'adaptation, le travail, les langues, l'éducation des enfants); la société d'accueil, sa culture, ses artistes et sa politique d'immigration et d'intégration etc.

 Autant de thèmes à débattre avec des personnalités d'ici et d'ailleurs pour mieux éclairer les auditeurs et les rapprocher des autres différences. Apprivoiser les différences et se faire connaître auprès des autres cultures pour vivre en harmonie dans une ville cosmopolite comme Montréal.

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sur les ondes dAmazigh Montréal

Les associations ou compagnies qui  souhaitent un service plus étoffé pourront également faire appel à nos compétences.

 

 Pour plus d'information, veuillez appeler au tél : (514) 593-1507

courriel: amazighmontreal@hotmail.com

L'ÉMISSION DU SAMEDI, 21 décembre 2002
 
  • L'actualité
  • La fête  de Noël
  • Le dernier album de Ferhat
  • Entretien avec Arezki Nait Abdellah

 

 

 

 
 

RÉACTIONS ET SUGGESTIONS
 
 

Salut Djamila

 

Tu sais je t'assure que je suis touché par cette frustration que des Algériens ressentent chez eux en Algérie parce que ils sont kabyle et je suis conscient de cette injustice mais je pense que notre rôle c'est de promouvoir la tolérance entre tous ceux qui acceptent que la tolérance doit être notre mode de vie et qui en conformité avec notre tradition amazighe et avec la religion islamique et à mon avis je pense que notre rôle ici dans notre terre d'asile c'est d'essayer à travers nos associations à travers nos radios nos journaux plutôt travailler pour regrouper la communauté sur ce principe de tolérance surtout que le milieu québécois est très propice pour donner un bon exemple et d'éviter de faire de la propagande politicienne et je me rappel que les quelques mots que j'ai retenu des chansons de Matoub parce que je ne comprend pas le kabyle c'était ce qu'il avait dit en français et je t'assure que je les apprend par cur comme d'autre parole d'autre personnalité algérienne de tout bord. Ce que Matoub a dit si je me rappelle bien en 1986 : ``À mes frères a l'Algérie entière des portes du Djurdjura jusqu'au fin fond du désert montrons notre courroux montrons que nous nous aimons à ces soit disant opposant à ces fainéants de la nation qui se pavanent sur les salons de l'occident qu'ils se taisent sur cette terre prospère ou beaucoup de mères ont souffert`` J'ai bien aimé ces paroles a cette époque et je les ai apprise par cur et je pense que notre rôle si on veut que le kabyle soit heureux par la prospérité de sa culture en Algérie que le chrétien algérien ne se cache pas que le musulman qui est plus sévère dans sa perception de l'islam comprennent qu'il a le droit d'appliquer a lui même ce qu'il veut mais il ne doit pas impose sa vision aux autres et qu'il doit respecter le choix des autres, on ne doit pas faire de l'opposition en étant a distance mais plutôt notre rôle c'est de faire l'effort de travaille ensemble pour développer la conscience collective que la Solution est dans une seule chose : LA TOLÉRANCE et pour ça les efforts de tout le monde sont nécessaires et la je suis sure que toute les revendications légitimes seront portées par tout le monde. Tu sais les raccourcis dans un problème aussi profond que ça fera plus de mal que de bien.

 

Lamine, Montréal

Azul fellawen, Je ne sais comment vous remercier sur ce que vous avez accompli en commençant cette chaîne. Je l'ai écoute pour la première fois aujourd'hui et qu'elle fut ma joie en vous entendant tous parler Kabyle et discuter Abane Ramdane qui est bien sur un héros et en plus un cousin. Merci aussi pour avoir parler de Marguerite Taous Amrouche. Cette grande femme que le gouvernement "algérien" n'a jamais mentionnée ... Merci Djamila pour ce que tu as dis "non a l'auto-censurisme" . Avec cette émission mon temps au travail a vite passé.. maintenant je suis plus excitée de ma venue à Montréal.

ArTufat

Dalila, USA

http://www.geocities.com/tafath

LES INVITÉS DE AMAZIGH MONTRÉAL
 
Meskoud ou lamoureux de sa cité « Alger » Ezzayer

 El Assima ( la capitale) aurait pu être un nom ordinaire de larabe algérien,  mais,  le destin en a décidé autrement et ce, grâce à lartiste Meskoud, chanteur du chaâdi, fils dEl Hamma, quartier de Berlcourt à Alger. Abdelamdjid Meskoud est né un 31 mars 1953 à Alger , il aime Alger et il souffre de la voir périr alors, il compose une chanson El Assima qui la propulsé au sommet et qui la rendu célèbre voire éternel.

 Éternel comme toutes ces histoires damour impossibles mais profondément vraies et sincères. El Assima devint tout dun coup cette femme aux yeux bleus, belle et attachante qui abrite en son sein les cultures du monde. Avec la voix de Meskoud, Alger devint avec sa mer bleue  et sa baie enviable la belle cité des arts.

 Mieux encore, Meskoud est habité par une idolâtrie sans fin, une admiration sans borne à sa cité, à sa ville, à sa houma ( quartier) dAlger : Alger ma ville, je taime, je taimerai jusquà ma mort » dirait Meskoud dans El Assima.

Meskoud, nostalgique jusquà la moelle épinière. El Assima est une nostalgie rêveuse, positive inondée de gratitude à une richesse culturelle et civilisationnelle inégalable. El Assima, cest également cette impuissance devant le déclin dAlger la blanche, dAlger la belle. Meskoud rend bien cette amertume qui ronge les Algérois et Algéroises devant le désordre qui sévit à Alger. En un mot, Alger saigne, périt à petit feu!

 Désormais, Meskoud fait partie des grands de la chanson citadine algérienne le Chaâbi comme El Anka, A. Ezzahi, El Ankis, GuerouabiIl fait partie également de ces artistes algériens qui ont chanté la beauté dAlger Allo allo Guerouabi, Gjewhara, Djuamel Allam et de ceux qui ont chanté leur pays comme Slimane Azem Algérie mon beau pays ou  leur ville ou village préférés-es Bagayet, Chriff Kheddam, Tourirt,  Matoub Lounès, Tadert iw Boudjemaâ El Ankis.

 Meskoud a chanté ce 04 novembre à Montréal dans le cadre du Festival du Monde Arabe tout comme dautres artistes algériens amazighophones ou arabophones  avaient chanté dans le cadre dautres  festivals comme les festivals   du Jazz ou des Franco folies de Montréal. Sa prestation a été à la hauteur de lévènement qui a eu lhonneur davoir en sa deuxième édition un grand artiste engagé de la chanson libanaise Marcel Khalifa qui a bercé toute une génération dAlgériens et Algériennes qui croient aux droits des peuples de vivre, en paix, en harmonie et dans leur différences.

Meskoud a chanté  El Bahdja, la mémoire et lhistoire de Mezghena, Alger. Comme la si bien dit le présentateur du Festival du Monde Arabe : «  en côtoyant Meskoud Jai un ami depuis deux joursun ami dune simplicité exemplaire et dun talent quon noublie pas de sitôt ». Meskoud chante en arabe algérien cette Algérie profonde que beaucoup refusent de voir ou tentent déradiquer. Il chante le cri de cette Algérie authentique qui na jamais plié et qui ne pliera jamais devant larrogance des ignorants.

 Comme dirait le dicton arabe « Anass aâdaa el Madjahilou ». On se méfie généralement des choses quon ignore. Moralité : Il  est temps daller vers lautre et de le connaître. Comme ça, il y aura moins de racisme, moins de préjugés et surtout il y aura la primauté de la culture de la paix sur la médiocrité et la discrimination gratuite. Ces chanteurs que vous allez écouter aujourdhui en Tamazight sont tous kabyles, amazighs algériens mais ils ont chanté aussi en arabe algérien ou en arabe classiqueQue les artistes arabophones algériens se démarquent de lidéologie baâthiste et suivent lexemple pour quil y aient plus de ponts que de barrages ou de faux barrages en Algérie!

 

Tala, tafsut, Izuran, à Montréal 

Ces trois mots pour ceux et celles qui ont grandi en Kabylie sont indissociables du quotidien, du rituel et surtout des images qui ont bercé notre enfance et forgé notre personnalité.

 

Tala cest la fontaine, la source. Mais cest aussi le lieu  de rencontre des femmes kabyles. Initialement, elles devraient chercher de leau pour la maison axam. Mais autour de cette fonction naturelle, tous les jeux sont permis. Cest un Rendez-vous quotidien pour se confesser, changer dair et surtout rencontrer sur le trajet ces âmes surs que la société interdit aux femmes : les hommes. Ces derniers, les jeunes notamment accordent beaucoup dimportance à ce rituel pour voir ou revoir la femme aimée ou désirée.

Tafsut, cest le printemps et ses champs infinis de marguerites au pied des montagnes du Djurdjura en Kabylie. Tafsut, cest aussi la mémoire de tous les combats pour lidentité amazighe réprimée depuis plus de 14 siècles au nom de la religion musulmane et de la langue arabe.

 Izuran, ce sont les racines, les piliers de lidentité amazighe qui souffre mais qui interpelle au quotidien les Kabyles et les Algériens authentiques à chérir jalousement leur héritage culturel et le transmettre à leurs enfants. Le combat de Izuran ne cesse pas de déstabiliser le pouvoir central dAlger et de dérouter cette culture arabo-islamiste qui se sentent de plus en plus dépassés par  la détermination des enfants de Kabylie à réhabiliter Tamazight chez elle, chez nous.

 

La chorale Tafsut:

 Ces trois tableaux résument lâme de la chorale Tafsut de Montréal qui a embelli la soirée bénéfice de BRTV ce 22 décembre 2001 à Montréal. La  culture vient au secours dun Média lourd amazigh quest BRTV. Elle est composée essentiellement de femmes et de deux hommes. Lamara Yaker soccupe de lorganisation et de la logistique. Quel talent et quel dévouement! Karim Selmani, le mordu de Matoub, accompagne religieusement la chorale avec sa guitare et sa flutte. Et ces femmes, qui sont-elles? Elles sont algériennes de Kabylie : HOURIA, NORA, SEGHIRA, FARIDA, SADIA, DJOUHER et TASSADIT; québécoises :  BRIGITTE et MARYSE  et enfin  marocaine : HENIA

 Ces trois origines chantent en chur les textes de Tassaadit Ould Hamouda sur la musique  de Matoub Lounès. Avec leurs costumes berbères aux couleurs vives, elles dansent avec délicatesse et beaucoup de grâce. Elles ont dansé la fête, la mariée et le rituel de la fontaine.Cest que la mariée se doit daller chercher de leau de la fontaine au 7ème jour de son mariage. Seghera, cette jeune fille kabyle aux cheveux rebelles, incarnait la mariée. Du burnous berbère, symbole de protection et de sécurité, Seghera  se libère pour danser. Tislit ( mariée) danse! Quand la mariée danse, la foule la contemple, lapplaudit. En un mot, elle est la reine de la cérémonie, la princesse de ses parents et surtout le pilier de son futur foyer et la garante des traditions ancestrales. Cette femme est appelée à devenir depuis la nuit des temps le pilier de la maison berbère.

Au centre le Plateau, on a eu droit à ce voyage aux fins fonds de la Kabylie.  Ce genre dentreprise culturel donnera sûrement une autre image de lAlgérie, de la Kabylie. La démarcation et lintégration dans les deux sens se font par le travail et le concret. Léquipe de Tafsut lont bien saisi. En un mois de répétition, ils nous ont présenté un spectacle de 20 minutes délicieux et précieux pour nous et nos enfants. Ce 12 janvier, Tafsut fêtera Yennayer, le nouvel an amazigh à Montréal. Tafsut, une équipe harmonieuse, des idées, de la détermination et beaucoup de projets en perspectives! Dailleurs, ses animateurs et animatrices insistent sur le fait que Tafsut est ouverte à toutes les personnes qui souhaiteraient participer et contribuer à lessor de la culture amazighe algérienne nord-africaine à Montréal. Tassaadit Ouh Hamouda, la fondatrice de Tafsut annonce par ailleurs que le programme enfant commencera vers le 15 janvier 2002.   

Une patrie dici et dailleurs pour lartiste Youcef.

 

La patrie, « On a quitté le pays contre notre gré », lamour « Parfum du jasmin tu mas conquis » et la vie « Sois de bonne humeurla vie changera pour des jours meilleurs » font partie de lunivers du jeune chanteur montréalais Youcef Azzoug. Dorigine algérienne, Youcef demeure fidèle à ses racines berbères. Ses poèmes et ses mélodies nous transportent musicalement aux montagnes de Kabylie : le Djurdjura. Du point de vue géographique, cette chaîne de montagnes impressionnantes sépare la grande et la petite Kabylie en deux versants. Du point de vue historique et anthropologique, le Djurdjura est réputé pour sa rébellion et sa résistance contre les différentes invasions qua connues lAlgérie mais aussi vis à vis de la politique du pouvoir central actuel. Ce qui fait la force de Youcef est quil a lavantage de côtoyer trois cultures, algérienne dans toutes ses composantes, française et québécoise. Ce qui a donné dexcellent résultats quant sa perception du monde de chanson et de luniversel. Il chante en berbère et en Français. Il compose lui-même ses mélodies qui sont à la fois douces, rebelles et pleines de vitalité. En plus de ses propres textes, Youcef chante les poèmes du célèbre parolier Lhacèce Ziani.

Les portes de lannée et du succès pour Youcef! 

Il faut bien que ça marche un jour pour un artiste talentueux comme Youcef! Youcef sest accroché depuis des années pour imposer son style à Montréal. Les débuts sont toujours difficiles pour tous les artistes. Des textes clairs et des mélodies déroutantes accrochent tout le monde aujourdhui. Il faut avoir du talent pour chanter la douleur, la joie, lexile et lamour  et se faire comprendre par toutes les cultures qui composent Montréal. Youcef a réussi à relever ce défi!

 

 

 

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